bdrp

Présentation du Future Classroom Lab par Stéphanie BURTON !

Ressource n°6514
Partagée le 05.06.21 à 08:52 - Mise à jour le 24.06.21 à 08:59

Stéphanie Burton : « Le laboratoire est ouvert à ceux qui souhaitent tester des scénarios en lien avec le nouveau plan d’études d’éducation numérique. »

Extrait de l’entretien : Stéphanie Burton, chargée d’enseignement dans le domaine de l’éducation numérique et de la science informatique dans l’enseignement, nous fait découvrir une idée de la classe du futur, accessible à tous.

 

BDRP. - Pouvez-vous vous présenter ?
Stéphanie Burton : ancienne enseignante de langue (SEC I et II), je m’intéresse, depuis plus de 10 ans, au potentiel des technologies dans l’apprentissage. J’ai d’ailleurs contribué au développement du projet numérique du canton de Fribourg (Fritic) et je suis, depuis 2018, à la HEP dans l’UER Media en tant que responsable du nouveau laboratoire numérique de la haute école pédagogique qui s’appelle « Future Classroom Lab (FCL) ».

 

BDRP. - Pouvez-vous nous parler du FCL  ?
Stéphanie Burton : 
C’est un espace, à l’aménagement flexible, avec des technologies qui visent permettre de développer des scénarios innovants et de varier la palette des méthodes qu’on peut mettre en œuvre en classe avec des élèves. C’est un concept européen qui se développe en Italie, en Espagne, au Portugal, en Suède, et en Norvège.

 

BDRP. - Comment le laboratoire est-il organisé  ?
Stéphanie Burton :
L’organisation des FCL est déterminée en fonction des priorités, cantonale et institutionnelle, suivant des zones. Dans le cas du FCL de la HEP Vaud, il existe 6 zones.

  • Zone 1. ADA : C’est une zone très importante consacrée à la science informatique qui fait maintenant officiellement son entrée dans les plans d’études.
  • Zone 2. CONSTRUIRE -PARTAGER : dédiée à la présentation-construction du savoir, en effet, il y a beaucoup de classe qui sont équipés avec des tableaux blancs interactifs et on veut voir comment, avec les appareils des élèves, on peut vraiment créer une dynamique d’interactivité dans les apprentissages dans la classe. 
  • Zone 3. CONSTRUIRE -PARTAGER : cette zone est consacrée à la personnalisation des apprentissages notamment tout ce que les technologies d’aide peuvent apporter dans le cadre du concept cantonal 360.
  • Zone 4. CRÉER : Zone de créativité numérique avec une radio box, un petit coin pour l’animation le montage vidéo.
  • Zone 5. EXPLORER : Zone un peu plus innovante, d’exploration pour tout ce qui est de la réalité virtuelle et augmentée.
  • Zone 6. INVESTIGUER : des outils numériques au service de la démarche d’investigation.

 

BDRP. - Pouvez-vous nous expliquer ce que le concept peut apporter aux enseignants ?
Stéphanie Burton : Un des points forts du FCL, c’est que cette dernière s’adresse aussi bien aux enseignants en formation qu’aux enseignants en poste.

  • Dans le cadre de la formation initiale, nos étudiants sont invités à des ateliers de 45 min. Ces ateliers peuvent avoir lieu en présentiel, mais aussi à distance.
  • On reçoit aussi des classes afin de venir tester des scénarios en lien avec le nouveau plan d’études d’éducation numérique.
  • Et puis pendant les vacances scolaires, nous accueillons des enfants pour des activités extrascolaires.
  • Enfin, nous organisons les jeudis soir du Lab : Soirées informelles sur des thèmes qui préoccupent les enseignants en lien avec le numérique.

 

BDRP. - Comment les enseignants peuvent-ils exploiter les ressources du FCL ?
Stéphanie Burton : Sur le site web du 
Future Classroom Lab, vous pourrez découvrir l’ensemble de notre offre (visites de classes, animations extrascolaires…).

Mais il y a aussi tout un volet ressource ou chaque fois qu’il y a un atelier, on publie les ressources associées (tutoriels).

 

BDRP. - Quels sont les bénéfices d’une telle démarche pour les élèves ?  
Stéphanie Burton : Les élèves montrent immédiatement un intérêt pour des espaces colorés, qui sont aménagés différemment et qui s’adaptent à leurs besoins. Ils s’approprient très rapidement ces espaces, et manifestent beaucoup de plaisirs à s’installer au gré de leurs envies, et explorent des scénarii innovants.
Et puis, il est important de dire que les élèves aiment voir de la technologie, disponible de manière informelle et qu’ils peuvent manipuler.